Espèce d’affiniton
Le genre d’électron libre qui va et vient tout autour, virevolte et ébranle ton électricité.
Le genre de bonhomme l’âme débraillée qui pourrait faire ton pendant bandé à la mort petite, ton tenant à pleines mains, ton aboutissant d’extrémité, le tout avec la verve avisée et visée.
La bonne tirade qui ne génère que malice et répondant épicé. L’Ôtiche au bord de
Il a fallu quelques heures pour que l’on se toise, que l’on se renifle, que l’on s’hume, que l’on se perde de vue au milieu des convives et que l’on s’agrippe à nouveau par deux sourires ex aequo en onze volumes. Quelques heures à se voler dans les plumes douillettes et se chercher la petite faille laissée ouverte, à faire danser le propos flamenco, et des phrases déhanchées … quelques heures. Les affinitons se cachent au détour d’un poteau, sans issue que la bouche à lécher, puis le corps à verser. L’ennui c’est que maintenant il faut que je sache qui il est.
Cette foutue manie de partir comme un air courant sans laisser de traces aux creux des lits froids.