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La métamorphose d'épistèmê
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22 août 2008

parfois,

Dans mon chaos y’a comme un gout de royaume.

C’était les vacances le temps des matinées graisseuses, des nuitées le cou tendu dans les étoiles le regard filant, le temps des melons au muscat, le temps du temps perdu et du repos gagné. Un temps de mine de rien, de nonchalance chaloupée en dessous, des vices versés au garde à moi. Le temps des pieds de nez aux pieds nus, des nu-pieds remisés, le temps des remises à l’heure juste. Le temps des fourmis qui démontent un morceau de sucre, grain par grain. Le temps du rosier qui s’est épanoui dans chaque nouveau bourgeon. Le temps qui ne fait jamais bruit.

L’heure juste. Celle du crâne qui se défracture par une soudure de sommeil l’âme en éveil … j’ai vécu.

Pourtant je n’ai pas parlé.
Pas écrit.
A peine été voir ailleurs.

 

Et cette impression d’avoir vécu.
Un laps de temps lent. Une lenteur qui est passée si vite. Si vite.

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Commentaires
E
j'ai bien surveillé le chantier... travail de fourmis! une cigale ayant foutu le bordel toute l'année et sur un fauteuil perché tenait dans sa grimaçante un clopio...une fourmi qui passait par là lui tint à peu près ce langage: ola cigale ! Quel dommage votre plumeau semble terme et ne colle pas d’t’a fait avec votre ramage ...
C
si tu as pris le temps de voir les fourmis à pied d'oeuvre... Un peu comme Dieu regarde ses ouailles se démener dans la vie quotidienne... Alors tu t'es bien reposé.
La métamorphose d'épistèmê
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